“Mordue de vaches” depuis son plus jeune âge, c’est tout naturellement qu’elle a repris l’exploitation familiale, perchée à 1200 mètres d’altitude. Il ne faut pas s’y méprendre, au-delà du paysage de carte postale, l’élevage en montagne amène son lot de contraintes (matériels spécifiques, achat de céréales pour les animaux… )
Pour autant, Maïlis ne laisserait sa place pour rien au monde !
Pour Maïlis, l’élevage est vraiment une histoire de famille. Si à l’origine ses grands-parents avaient lancé la production de fromages par nécessité (pas de ramassage de lait en altitude), elle se poursuit aujourd’hui avec la volonté de perpétuer le savoir-faire familial. Au fil des ans, elle apprécie ainsi l’évolution du lait du troupeau, fruit de son travail quotidien sur l’exploitation.
Le troupeau est sélectionné pour son adaptabilité à vivre en milieu montagnard ainsi que pour la qualité et la richesse de son lait davantage propice à la fabrication du fromage. Ainsi, Maïlis et Éric produisent sur la ferme de la tomme de vache au lait cru qui bénéficie de l’appellation IGP. Leur exploitation est également certifiée HVE. Deux reconnaissances qui coulaient de source pour eux au regard des pratiques mises en place sur l’exploitation depuis de nombreuses années déjà.
Sa volonté ? Avoir un produit de qualité à un prix attractif pour toucher un public large, quel que soit sa classe sociale.
Notre métier multi-casquettes nous oblige à être aussi bien éleveur, gestionnaire, vétérinaire, producteur…
Il n’est pas toujours évident de tout mener de front.
SA RELATION AVEC LA COOPÉRATIVE
Sa famille a toujours entretenu un lien étroit avec la coopérative, et pour cause son grand-père en est l’un des membres fondateurs. De son point de vue, la coopérative offre aux adhérents confort et sécurité. “Notre métier multi casquettes nous oblige à être aussi bien éleveur, gestionnaire, vétérinaire, producteur… Il n’est pas toujours évident de tout mener de front. Comme le dit si bien ma grand mère “touche à tout, bon à rien”. Déléguer la partie affinage et commercialisation à la coopérative me permet de me concentrer sur le métier d’éleveuse, d’être davantage performante et de sécuriser l’activité fromagère.”